jeudi 10 avril 2008

Syndrome de l'intestin irritable

Appelé aussi syndrome du côlon irritable, il est un « trouble fonctionnel » où n'apparaît aucune lésion organique et pour lequel on n'a encore trouvé aucun remède. Le syndrome de l’intestin irritable se manifeste soit par de la diarrhée ou des selles molles soit par de la constipation soit par une alternance de diarrhée et de constipation. Gaz, ballonnements et douleurs abdominales sont aussi souvent présents.

Les gens atteints du syndrome de l’intestin irritable ont une hypersensibilité viscérale, c’est-à-dire qu’ils ressentiraient plus que d’autres les mouvements intestinaux et les distensions abdominales qui surviennent par exemple après le repas ou au moment d’un stress. C’est la raison pour laquelle les interventions pour réduire le stresse de même que des changements alimentaires demeurent les solutions les plus efficaces.

Les recommandations alimentaires qui suivent visent à diminuer l’hyperstimulation et l’hyperdistension des intestins qui provoquent les inconforts.

Tous les changements alimentaires proposés ci-dessous doivent être suivis sur une courte période (environ un mois) afin de rétablir l’équilibre de l’intestin. Par la suite, il est fortement recommandé de réintégrer un à un les aliments mis de côté pour mieux identifier les aliments qui provoquent les inconforts. Le fait de suivre cette diète durant un mois suffit généralement à augmenter la tolérance à certains aliments par la suite.

Recommandations générales

Augmenter la consommation de fibres solubles

Pain de son d’avoine (sans blé entier), gruau, son d’avoine, céréales d’avoine, farine d’avoine, orge, crème d’orge, farine d’orge, céréales d’orge, farine de maïs, riz basmati, millet, quinoa, crème de riz, psyllium, pâtes alimentaires blanches ou aux épinards, carotte, asperge, haricot vert, navet, oignon, brocoli, pomme de terre, patate douce, igname, rutabaga, panais, betterave, courge, champignon, châtaigne, avocat, citrouille, chou de Bruxelles, courgette, Pamplemousse, mangue, abricot, kiwi, nectarine, melon d’eau, pêche, compote de poire et de pomme.

Réduire les matières grasses

es matières grasses stimulent fortement les mouvements appelés « réflexes gastro-coliques » de l'intestin. Les personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable étant sensibles aux mouvements de l’intestin, il est préférable de réduire la consommation d'aliments susceptibles de les augmenter.

Limiter les aliments qui peuvent causer des gaz

Les aliments riches en lactose, en sorbitol, en fructose, en stacchyose et en verbascose peuvent provoquer des symptômes semblables à ceux de l’intestin irritable, symptômes causés par la fermentation des sucres non absorbés ou non dégradés. En raison de leur hypersensibilité, les gens souffrant de syndrome de l’intestin irritable ressentiraient plus que d’autres les distensions abdominales créées par les mouvements des intestins. Il vaut donc mieux, pour eux, limiter ces aliments qui pourraient provoquer des gaz.

Éviter les boissons acides et le chocolat


Les boissons acides ne devraient pas être consommés à jeun, mais plutôt en même temps que le repas et en petite quantité. Pris l'estomac vide, ils peuvent irriter le tube digestif. Pour plusieurs personnes atteintes du syndrome de l’intestin irritable, il est souvent préférable de complètement éliminer le café, le thé, le chocolat et l’alcool.

vendredi 4 avril 2008

Recettes pratiques pour bien s’hydrater

On peut bien sûr se préparer des boissons de réhydratation maison. À privilégier à l’occasion d’activités physiques d’une heure à trois heures.

300 ml de jus d’orange ou de pomme
200 ml d’eau

Pour les activités physiques de plus de trois heures, on ajoute un peu de sel.

300 ml de jus d’orange ou de pomme
200 ml d’eau
1/8 c. à thé (0,5 ml) de sel

Si l’on préfère une boisson pour sportifs déjà préparée, en choisir une qui contient de 4 % à 8 % de glucides, car une boisson trop sucrée ne réhydrate pas suffisamment. Si la boisson est trop sucrée, la diluer avec de l’eau.

Attention à la surhydratation

Trop boire peut être autant préjudiciable pour la santé que ne bas boire assez. En effet, une surhydratation, soit plus de 9,5 litres d’eau par jour peut provoquer l’hyponatrémie (un taux de sodium sanguin trop bas) qui peut mener à un oedème cérébral, voire au coma et à la mort. La surhydratation touche surtout les marathoniens, les triathloniens et ceux qui font des épreuves de vélo et de natation de longue durée. Pour éviter la surhydratation, on peut consulter les recommandations de l’American College of Sports Medecine et du USA Track and Field.

samedi 29 mars 2008

Régime de l'alimentation vivante (crudivorisme)

En alimentation vivante, on n'a recours qu'à des aliments crus, de préférence biologiques et à composante alcaline, qui n’ont subi aucune transformation, exception faite de la germination et de la fermentation. La cuisson à une température plus élevée que 40 °C (104 °F) est interdite. De plus, ce régime est habituellement végétalien, ne comprenant aucun aliment du règne animal.

Dans cette pratique, on adopte aussi le principe des « combinaisons alimentaires », qui consiste à ne pas mélanger certains groupes de nutriments, par exemple les protéines avec les féculents, ou les fruits sucrés avec les fruits acides.

Aliments à composante alcaline

Il s’agit d’un aliment qui contient une forte teneur en minéraux basiques (calcium, magnésium, sodium et potassium) et une faible teneur en minéraux acides (chlore, soufre et phosphore). Les aliments à composante alcaline, comme les fruits, les légumes et les germinations, contribuent à un bon équilibre acido-basique de l’organisme.

Fermentation

La fermentation est un phénomène qui transforme le sucre d’un aliment en acide lactique, en alcool ou en acide acétique (vinaigre). Cette transformation se fait grâce à des micro-organismes naturellement présents dans l’aliment, ou ajoutés. La fermentation est un moyen traditionnel de conservation des aliments. C’est le seul qui améliore leur valeur nutritive, leur saveur et leur digestibilité. La fermentation lactique ou lactofermentation est celle qui est la plus intéressante du point de vue nutritionnel.
Voici des exemples d’aliments fermentés : le
yogourt, la choucroute, le miso, le tamari, le kéfir, le fromage, les prunes umeboshis, le vin, la bière, etc.

Germination

La germination est le processus par lequel une graine produit son embryon et donne naissance à une nouvelle plante. Elle se produit à l’humidité et à l’abri de la lumière, et comporte une multitude de réactions chimiques. La plus importante est la synthèse d’enzymes qui permet une prédigestion des glucides, des lipides et des protéines de la graine; puis vient la multiplication impressionnante de certaines vitamines et, finalement, la production de chlorophylle qui commence quand une petite tige voit la lumière. En bref, la germination est une usine de prédigestion et de fabrication de nutriments.

Aliments permis

  • Fruits crus ou séchés
  • Miel non pasteurisé
  • Légumes crus ou lactofermentés
  • Légumineuses germées
  • Céréales germées
  • Pain germé
  • Lait de noix
  • Noix et graines crues ou germées
  • Huiles de première pression à froid
  • Jus de germination
  • Aliments végétaux déshydratés à froid
  • Algues
Menu type d’une journée

Repas du matin

Jus d’herbe de blé
Fruits frais
Pain de blé germé
Lait d’amande aux figues

Repas du mid

Légumes lactofermentés
Salade de lentilles germées à la noix d’acajou et à l’avocat
Thé vert

Collation de l’après-midi : fruits frais et graines de tournesol

Repas du soir

Soupe crue aux carottes
Quinoa germé aux algues aramé et à l’huile d’olive
Tisane